Un véhicule neuf sur quatre est électrique ou hybride

Dans un contexte général de diminution significative des ventes, près du quart du nombre de véhicules neufs immatriculés l’an dernier en Région bruxelloise était électrique ou hybride.

C’est ce qui ressort du dernier rapport publié par l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA).

Moins de véhicules neufs sur les routes

Le nombre total de voitures neuves mises en circulation à Bruxelles a continué a diminuer, passant de 83.439 véhicules en 2012 à 58.672 en 2020, soit un recul de 30%.

L’année dernière aura à elle seule enregistré une chute de 23%, en grande partie en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19.

Deux fois plus d’électriques et hybrides

Cependant, alors que le diesel et l’essence ont fortement reculé en 2020, les ventes de voitures électriques et hybrides ont fait mieux que résister à la crise sanitaire, enregistrant un bond de 109%, soit un doublement par rapport à 2019.

Les motorisations électriques et hybrides ont représenté 23% des mises en circulation de voitures neuves à Bruxelles. En 2020, 13.387 voitures de ce type ont ainsi été mises sur les routes de la capitale, soit près d’un véhicule neuf sur quatre.

L’IBSA relève que la montée en puissance des voitures électriques et hybrides est notable depuis plusieurs années et s’est fortement accentuée au cours des deux dernières années.

L’essence en tête

Encore largement dominant en 2012, le diesel a progressivement reculé au profit de l’essence qui occupe la première place du podium depuis 2018. En 2020, près d’une voiture neuve sur deux mises en circulation en Région bruxelloise roulait encore à l’essence (45%) et près d’une sur trois au diesel (31%).

Une politique de mobilité qui influence

L’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse explique que les choix politiques opérés ces dernières années ne sont pas étrangers aux évolutions constatées. La fiscalité régionale et fédérale favorable aux véhicules et carburants jugés moins polluants en a augmenté l’attrait.

Par ailleurs, la mise en place d’une zone de basses émissions sur le territoire de la Région bruxelloise a probablement aussi eu un impact sur les comportements d’achat de véhicules neufs.

Du côté de l’offre aussi la situation a évolué. Les répercussions négatives du dieselgate, les développements technologiques mais aussi la pression mise par les autorités de réglementation (notamment au niveau européen) ont poussé les constructeurs à mettre sur le marché une offre de véhicules électriques et hybrides plus large et plus accessible financièrement.

Belga

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12 mars 2021 - 11h30
Modifié le 12 mars 2021 - 11h30