Un test à l’entrée des études supérieures pourrait prédire l’échec à l’université

Introduire un test à l’entrée des études supérieures permettrait de prédire l’échec en première année, ressort-il d’une étude de trois universités belges sur les “dispositifs de tests et de filtres des étudiants”, relayée par Le Soir. La majorité des étudiants qui échouent au test ratent aussi leur première année.

Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) a mandaté l’ULiège, l’UNamur et l’ULB pour l’éclairer sur les filtres à l’entrée du premier bac. Pour ce faire, les universités se sont basées sur les “passeports pour le bac” qui testent déjà les prérequis spécifiques aux études. Les chercheurs ont ensuite croisé les résultats de ces examens avec ceux en fin de première année.

Il apparaît que si ce passeport avait été un outil de sélection, il aurait permis de prédire l’échec. C’est le cas, par exemple, du passeport de mathématiques proposé à la rentrée 2015 à 208 étudiants débuta un cursus en sciences économiques. Près de la moitié (48%) des étudiants ont échoué à cet examen des prérequis. Et 85% de ceux qui ont échoué ont également raté leur première année universitaire.

Le taux d’échec en fin de premier bac de ceux qui ont réussi le test d’entrée est proche de 50%.

Belga

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23 mars 2019 - 12h25
Modifié le 23 mars 2019 - 12h25