Uber Files : David Weytsman (MR) ne ferme plus la porte à une commission d’enquête parlementaire

Invité de + d’Actu ce jeudi, David Weytsman (MR) n’a plus exclu la mise en place d’une commission d’enquête au parlement bruxellois sur les révélations de lobbying très agressif pratiqué par Uber.

Alors qu’il s’y était opposé dans un premier temps, le parlementaire bruxellois semble désormais entrouvrir la porte à cette possibilité : “Dans un élan de mauvaise humeur, j’ai dit non, mais si une majorité souhaite avoir une commission d’enquête, nous avons plusieurs exigences. La première, c’est de ne pas s’opposer à ce que la justice doit faire. Ensuite, qu’on fasse les choses correctement. Le PS veut faire 3 mois d’enquête… mais cela ne sera pas suffisant. Il faudra auditionner des dizaines de personnes, tous les lobbies… C’est certainement Uber et les plateformes, mais aussi les représentants des taxis. Nous, on est dans l’opposition. Si une majorité souhaite examiner les relations d’un ministre avec Uber, on peut le faire, mais il faut examiner tous les lobbies et avoir des auditions beaucoup plus larges.”

David Weytsman a également réagi aux attaques socialistes qui ont qualifié son parti de “porteur d’eau” de la multinationale Uber : “On est tous sensibles à des lobbies, on reçoit tous des informations. La ligne rouge à ne pas franchir, c’est l’intérêt ou l’enrichissement personnel, c’est de la corruption. Et deuxième point, on doit poursuivre l’intérêt général. Quand le Parti Socialiste bloque en 2018 un texte qui avait pour but de réguler le secteur, où était l’intérêt général ?”

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