Trump à Bruxelles: les autorités veilleront “à garantir une vie quotidienne la plus normale” possible

Donald Trump - Illustration BelgaLes services de sécurité et autorités compétentes collaborent étroitement en vue de la réunion spéciale des chefs d’Etat et de Gouvernement des 28 (+1) pays de l’Otan, le 25 mai à Bruxelles, indique mercredi le SPF Intérieur. L’Ocam a déterminé différents niveaux de menace spécifiques à cette rencontre. Aucun détail ne sera communiqué, mais l’Organe ne dispose pour l’instant “pas d’information indiquant qu’un attentat terroriste serait en préparation”, précise le communiqué. Le président américain Donald Trump effectuera une visite-éclair à Bruxelles les 24 et 25 mai.

 

L’Ocam a réalisé des évaluations de la menace, et différents niveaux spécifiques ont été déterminés: pour le “Sommet” de l’Otan dans le nouveau bâtiment à Evere, pour les différents chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que leur éventuelle délégation, et pour les manifestations. Aucun détail n’est communiqué, mais “le niveau 4 n’est déterminé dans aucune de ces évaluations à l’heure actuelle, ce qui signifie que l’Ocam ne dispose pas d’information indiquant qu’un attentat terroriste serait en préparation”, précise le SPF Intérieur. Des mesures préventives complémentaires de sécurité ont été prises, notamment pour la protection des institutions et des personnalités présentes, l’escorte des délégations, les périmètres de sécurité ainsi que le contrôle de l’espace aérien. Les 24 et 25 mai, les dispositifs policiers mis en place seront de la responsabilité de la zone de police locale de Bruxelles Capitale-Ixelles, qui comptera sur un renfort de la police fédérale et des autres zones de la police locale, ainsi que d’un appui international. Les autorités veilleront “à garantir une vie quotidienne la plus normale” possible aux riverains, commerçants ou autres usagers concernés par ce “Sommet” et les visites officielles qui l’accompagnent. “Chacun est invité à suivre les informations pratiques diffusées via les médias traditionnels et sociaux notamment pour sa propre mobilité, quant aux différents périmètres de sécurité mis en place ou aux voies d’accès éventuellement fermées.” Il est conseillé de suivre les informations diffusées par la police locale sur les réseaux sociaux. Le SPF Intérieur demande également de ne pas contacter le 112 pour des mission non-urgentes, “mais de signaler bien entendu, le cas échéant, tout objet ou comportement suspect”. (Belga)