Testachats dénonce les pratiques abusives du “cashless” en festival

L’organisation de défense des consommateurs a constaté que de nombreux festivals ne respectaient pas la nouvelle législation exigeant l’acceptation des paiements en liquide.

L’organisation de défense des consommateurs a récemment dénoncé des pratiques abusives liées au système de paiement “cashless” lors des festivals en Belgique. En effet, après avoir visité treize festivals cet été, Testachats a constaté que huit d’entre eux ne respectaient pas la nouvelle législation exigeant l’acceptation des paiements en liquide et cinq endroits imposaient des frais élevés pour l’activation et le remboursement des bracelets cashless, suscitant l’indignation des festivaliers. Ces montants varient selon les lieux, mais à titre d’exemple, on peut citer les Ardentes, qui demande 3,75 euros pour activer le bracelet ou encore 3,50 euros à Dour.

Dans une interview donnée au journal Le Soir, Julie Frère, porte-parole de Testachats confie à propos du “cashless” : “Il s’agit vraiment d’un nouveau business model qui permet aux organisateurs de festivals de faire du profit sur le dos des festivaliers et festivalières qui sont contraints d’utiliser le système de paiement imposé.” 

Testachats a donc décidé de déposer une plainte auprès de l’inspection économique et a proposé un mémorandum pour encourager de meilleures pratiques commerciales. De leur côté, les organisateurs défendent leurs choix en affirmant avoir collaboré avec le SPF Economie pour garantir la transparence. Mais l’association des consommateurs appelle à un meilleur contrôle des autorités afin de protéger le droit des festivaliers.

Rédaction – Photo : image d’illustration 

 

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09 octobre 2024 - 10h34
Modifié le 09 octobre 2024 - 10h34