Tensions dans le groupe PS bruxellois : Transparencia et Cumuleo dénoncent des “accusations mensongères” de Caroline Désir

La cheffe de groupe PS au parlement bruxellois dénonçait « bousculades » et des « insultes » proférées par les représentants de Cumuleo et de Transparencia.

Transparencia et Cumuleo dénoncent des “accusations mensongères et diffamatoires” de la cheffe de groupe PS au parlement bruxellois Caroline Désir à la suite de la descente de la police dans les bureaux du PS. Pour rappel, il y a quelques jours, le vice-président de l’assemblée Emin Özkara (PS) – qui défendait la possibilité de demander des documents administratifs dans le cadre de l’ordonnance du parlement sur la transparence sans devoir prouver son identité- a découvert une affichette indiquant “Özkara toutou de Transparencia” sur la porte de son bureau. Fait à la suite duquel il a demandé les constatations de la police et la prise des empreintes digitales de ses collègues. Une altercation s’en est suivie dans les locaux du parlement entre l’élu et sa cheffe de groupe.

A aucun moment il n’y a eu de « bousculades » ou « d’insultes » proférées par les représentants de Cumuleo et de Transparencia, comme il est prétendu dans les messages et communiqués diffusés” par Caroline Désir, indiquent Transparencia et Cumuleo dans un communiqué, vidéo à l’appui. “Les deux policiers présents pour acter la plainte du Député et Vice-président du parlement, Emin Özkara, pourront d’ailleurs en témoigner“, indiquent Cumuleo et Transparencia, “Cumuleo et Transparencia ne peuvent accepter la diffusion de telles accusations mensongères et diffamatoires et mettent Caroline Désir en demeure de procéder – ou de faire procéder – au retrait intégral et définitif de toutes les publications relatant ces fausses accusations.

“Intimidations”

De son côté, Emin Özkara s’estime “victime d’intimidation” de la part “de son groupe politique“. Il indiquait ce mercredi dans l’Interview avoir transmis un courrier à Elio Di Rupo: “Je demande au président du PS de me protéger parce que je ne peux pas accepter ces pressions“. Il a annoncé qu’il souhaitait toutefois rester à la 17e place sur la liste du PS bruxellois en vue des régionales.

“Du délire”

Comme confié ce mardi à nos confrères de la RTBF, Caroline Désir considère elle que c’est descente de police relève du délire : “Nous avons vu la police hier arriver dans les bureaux du groupe, nous n’avons pas compris ce qu’il se passait. Personne n’a d’intérêt à cambrioler son bureau. Pour le reste, nous avons été accueillis par un comité d’accueil de Transparencia et Cumuleo, qui nous a copieusement insultés, bousculés. Cette affaire prend des proportions délirantes. Je n’ai jamais dû travailler avec de telles pressions et intimidations comme parlementaire”.

De son côté le chef de groupe MR a réagi, indiquions nous lundi. Dans un communiqué, Vincent De Wolf  indique : “Les incidents de ces dernières heures au sein du groupe PS sont inédits dans l’histoire du Parlement bruxellois. Il appartient à la police et la justice de faire la lumière sur l’existence d’éventuelles infractions pénales. Le MR espère que le Parlement jouira, cet après-midi, de la sérénité nécessaire afin de clore ses travaux sans autre débordement et qu’il adoptera le projet de transparence administrative tel que renforcé par le MR et Ecolo.”

Rédaction