Stib : Brieuc de Meeûs prévoit un retour à la normale de la fréquentation d’ici fin 2023

Le CEO de la Stib confirme au quotidien L’Écho que le week-end dernier, le taux de fréquentation des transports en commun a dépassé pour la première fois depuis le premier confinement les 80%.

La crise du Covid-19 a eu un grand impact sur la fréquentation des transports en commun bruxellois. Dans son dernier rapport annuel, la Stib confirmait ainsi un recul du nombre de voyages de près de 43% entre 2020 et 2019. La faute aux multiples confinements, à la recrudescence du télétravail et aux mesures sanitaires qui ont bousculé les déplacements.

Le taux de fréquentation des transports en commun a même atteint 10 à 15% de voyages lors du premier confinement, en mars 2020, pour doucement remonter à 58% pour les métros et 66% pour le transport en surface à la fin de l’année 2020.

Ce taux de fréquentation repart toutefois à la hausse, rapporte Brieuc de Meeûs, CEO de la Stib, dans un entretien accordé à L’Écho. Le taux de fréquentation est actuellement à 77% pour le transport en surface en semaine, et à 74% pour le réseau souterrain. Lors du week-end des 2 et 3 octobre, ce taux a même grimpé à plus de 80%, une première depuis le confinement de mars 2020.

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Selon le patron des transports publics bruxellois, un retour à la normale n’est pas prévu avant la fin de l’année 2023. “Nous n’allons pas atteindre les 475 millions de voyages annuels prévus en 2024, mais on dépassera les 430 millions de 2019, j’en suis certain”, estime-t-il.

Fréquence des métros en hausse

Parmi les grands chantiers à venir pour la Stib, Brieuc de Meeûs pointe notamment l’augmentation de la fréquence des métros 2 et 6 à partir du 8 novembre, sur le même rythme que les métros 1 et 5. Il confirme également l’ouverture du prolongement de la ligne de tram 9 vers le Heysel pour le 15 décembre et le début des travaux pour le futur tram de Neder-over-Heembeek d’ici au second semestre 2022.

Enfin, le CEO confirme que la Stib devra faire face à de nouvelles pertes en 2021, après une chute des recettes de l’ordre de 90 millions d’euros en 2020. “Le chiffrage qui dépend de nos ventes et du comportement des gens est compliqué. Mais cela ne sera pas la même formule cette année, car nos réserves ont des limites. Nous sommes en train d’examiner plusieurs pistes avec les réviseurs”, indique Brieuc de Meeûs à L’Écho.

Gr.I. – Photo : Stib

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07 octobre 2021 - 17h41
Modifié le 07 octobre 2021 - 17h41