Chaudières à mazout, produits pour bébé, crédits à la consommation : voici tout ce qui change le 1er juin à Bruxelles

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Un nouveau mois pointe le bout de son nez, avec son lot de changements. BX1 fait le point.

Qui dit nouveau mois, dit changements. Voici tout ce qui change le 1er juin.

Explications de Romuald La Morté dans Bonjour Bruxelles

L’installation de chaudières au mazout interdite

Une interdiction de placer des nouvelles chaudières au mazout entre en vigueur ce 1er juin en Région bruxelloise, y compris dans le cadre d’un remplacement. Les installations existantes peuvent évidemment continuer à fonctionner.

La mesure concerne tous les types de bâtiments, tant les logements que les copropriétés et les entreprises. Actuellement, 5 à 7% des chaudières dans la capitale sont alimentées par du mazout et le parc est vieillissant avec une moyenne d’âge supérieure à 25 ans, explique Bruxelles Environnement. L’organisme souligne que ce type de chauffage a un impact environnemental élevé, il produit d’importantes émissions de dioxyde de carbone (CO2) et de particules fines.

Des dérogations sont néanmoins prévues, en cas d’impossibilité technique d’installer une autre sorte de chauffage dans le bâtiment.

La mesure est inscrite dans le CoBrAce, le code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie depuis 2021. Elle entre aussi dans le cadre du programme européen RePower EU, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.

Bruxelles Environnement rappelle que le bâti bruxellois est responsable de plus de la moitié de la consommation énergétique de la Région. C’est aussi le plus gros émetteur de gaz à effet de serre et l’un des principaux responsables de la pollution de l’air, avec le trafic routier.

Tous les produits adaptés pour les bébés allergiques au lait de vache désormais remboursés

L’ensemble des produits destinés à l’alimentation adaptée des bébés allergiques aux protéines de lait de vache sont désormais partiellement remboursés.

Chaque année, environ 4.800 enfants naissent avec une allergie aux protéines du lait de vache. Il s’agit de l’une des allergies alimentaires les plus courantes chez les enfants de moins de 3 ans. Un régime alimentaire approprié, exempt de protéines de lait de vache, est essentiel pour que les nourrissons soient épargnés des symptômes gênants de cette allergie pendant leurs premières années de vie.

Près de 70% des bébés peuvent être traités facilement avec un hydrolysat poussé de protéines, soit une préparation qui ne contient que de très petits morceaux de protéines, au lieu de protéines complètes constituées de longues chaînes d’acides aminés.

Si ce type d’alimentation ne suffit pas, ce qui est le cas pour environ 30% des nourrissons, des préparations à base d’acides aminés peuvent également être utilisées. Ces dernières étaient déjà partiellement remboursées.

Désormais, les hydrolysats de protéines seront également remboursés à hauteur de 50%. Le montant de ces préparations sera plafonné à 12 euros, ce qui correspond plus au prix de la plupart des aliments classiques pour bébés.

Pour avoir droit au remboursement, un pédiatre ou un gastroentérologue doit attester d’un diagnostic. Ce médecin doit également suivre régulièrement le nourrisson concerné pour vérifier si une alimentation adaptée reste nécessaire.

Baisse des tarifs maximaux des crédits à la consommation

Les tarifs maximaux pour les ouvertures de crédit baisseront ce 1er juin d’1,5 point de pourcentage, indique le SPF Economie.

Les taux annuels effectifs globaux (TAEG) maximaux légaux pour les ouvertures de crédit, parmi lesquelles ce qu’on appelle les “cartes de crédit” à remboursement étalé et la possibilité d’aller en négatif sur un compte à vue, baisseront ainsi d’1,5 point de pourcentage. Ces ouvertures de crédit vont donc diminuer si elles sont assorties d’un taux débiteur variable et que le TAEG correspond au maximum, ce qui est souvent le cas.

Les nouveaux maxima seront seulement applicables aux nouveaux contrats de crédit et aux contrats de crédits existants avec un taux débiteur variable, précise l’administration fédérale. Ils ne s’appliqueront pas aux contrats existants avec un taux débiteur fixe.

Cette baisse s’explique par le fait que les indices de référence de mars 2025 sont inférieurs d’au moins 0,75 point de pourcentage aux indices de référence utilisés lors de l’ajustement précédent du TAEG maximal.

avec Belga – Photos : Belga

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01 juin 2025 - 08h00
Modifié le 02 juin 2025 - 08h17
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