Stade national : “En 5 ans, l’Union belge a changé trois fois d’avis: cela ne facilite rien”, dit Vanhengel

Le gouvernement bruxellois n’a jusqu’à présent pas été sollicité à propos d’un projet de rénovation du stade Roi Baudouin. Si on veut qu’il se prononce, il devra être saisi d’un dossier qui devra contenir un plan architectural et un plan financier, a affirmé vendredi le ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel (Open Vld), interrogé par plusieurs députés régionaux à propos du soutien du monde sportif à un projet de rénovation de l’enceinte existante sur le plateau du Heysel.

Au passage, le ministre bruxellois des Finances n’a pas caché une certaine réserve après les changements d’attitude adoptés par l’Union belge de football dans le dossier au cours des dernières années. Il s’est interrogé sur la rentabilité financière et l’impact écologique de la construction de deux stades à quelques kilomètres de distances, si le club d’Anderlecht construisait également un nouveau stade. “En une législature, l’Union belge a changé trois fois d’avis”, se prononçant d’abord en faveur du projet de stade national sur le parking C, en disant ensuite que l’équipe nationale jouerait tour à tour dans différents stades existants du pays et enfin en plaidant pour la rénovation du stade Roi Baudouin. “Cela rend parfois les choses compliquées“, a commenté le ministre, soulignant toutefois que le gouvernement bruxellois s’est “toujours montré volontariste pour faire avancer les propositions des uns et des autres“.

D’après Guy Vanhengel, les ministres bruxellois n’ont jusqu’à présent pas été sollicités à propos du plaidoyer, en début de semaine, du monde sportif en faveur de la rénovation du stade Roi Baudouin. “Si on veut qu’il se prononce, le gouvernement devra connaître le dossier qui devra contenir un plan architectural et un plan financier. Je suppose que cette démarche sera effectuée prochainement“, a ajouté le ministre libéral qui avait soutenu le dossier avorté de projet de stade sur le parking C. Si le financement du projet de rénovation doit être public, “ce ne sont ni la Ville ni la Région qui peuvent se lancer dans une aventure d’une telle ampleur financière“, a-t-il averti. “Dans le projet précédent, on essayait de rencontrer les besoins des uns et des autres mais aussi du club d’Anderlecht qui reste demandeur d’une nouvelle infrastructure, plus grande que l’existante. Créer deux infrastructures d’une capacité de 30.000 à 40.000 places sur le territoire bruxellois à quelques kilomètres l’une de l’autre, pose la question de la rentabilité économique et aussi écologique“, a-t-il conclu.

Belga