Semaine du dépistage IST : tous les publics sont concernés
C’est un constat inquiétant : les infections sexuellement transmissibles sont en hausse. + 25% de cas détectés par exemple pour la syphilis. Une semaine du dépistage des IST est organisée en ce moment. Les médecins rappellent qu’il existe des traitements et invitent tout le monde à se faire tester régulièrement.
■ Reportage de Michel Geyer et Yannick Vangansbeek
Les tests gratuits de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) seront proposés partout en Wallonie et à Bruxelles du 17 au 24 novembre. L’opération se déroule dans le cadre de la campagne européenne annuelle du dépistage des IST.
Le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) est en hausse en Belgique, selon le dernier rapport de l’Institut de santé publique Sciensano. Chlamydia, VIH, syphilis, gonorrhée… Autant de maladies qui sont en augmentation chez nous, tant au sein des populations hétérosexuelles que chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Fait inquiétant: les jeunes sont particulièrement concernés. 38% des 20-29 ans n’ont pas utilisé de préservatif lors de leurs rapports sexuels au cours des six derniers mois, selon une enquête de Sensoa datant de 2024.
Le dépistage est d’autant plus important que de nombreuses IST peuvent être asymptomatiques. Or à défaut de soins adéquats, ces infections peuvent conduire à des complications sérieuses. La semaine européenne du dépistage, organisée chaque année depuis 2013, permet à tout un chacun d’avoir accès à des tests gratuits, anonymes, sans rendez-vous ni prescription médicale. Une campagne de sensibilisation est par ailleurs diffusée sur les réseaux sociaux afin d’inciter les jeunes et la population belge en général à se faire dépister et réduire ainsi le nombre d’infections.





