Semaine des quatre jours : peu d’enthousiasme du côté des employeurs et syndicats

Ce lundi entre en vigueur la semaine des quatre jours sur base volontaire, actée par le gouvernement en février dernier.

Notre dossier : Semaine de quatre jours, formation des travailleurs… Ce que contient la réforme du marché du travail

Concrètement, un employé à temps plein pourra bénéficier, s’il en fait la demande, d’un jour libre par semaine en travaillant plus durant les autres jours. Il ne s’agit donc pas de travailler moins, mais de plus répartir son temps de travail.

Un système déjà testé par certaines entreprises, notamment à Bruxelles.

Voir aussi notre reportage : La semaine des quatre jours déjà appliquée dans certaines entreprises bruxelloises : voici comment cela se passe

La mesure, au cœur de la réforme du marché du travail actée par le gouvernement fédéral en février dernier, vise ainsi à créer plus d’emplois.

Peu se disent toutefois enthousiastes par le système. “Nous craignons que la complication administrative freine l’enthousiasme tant du côté des employeurs que des employés“, déclare Jan De Brabanter, secrétaire général de la Chambre de Commerce et l’Union des Entreprises de Bruxelles (BECI).

Même son de cloche du côté des syndicats qui pointent un autre problème : “Le risque est que des travailleurs dégage cette journée pour trouver un travail complémentaire et non pas pour avoir une conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée.“, craint Estelle Ceulemans, secrétaire générale de la FGTB de Bruxelles.

■ Reportage de Jim Moskovics, Frédéric De Henau, Marjorie Fellinger et Séverine Rondeau

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21 novembre 2022 - 17h13
Modifié le 21 novembre 2022 - 17h15