Selon une étude, la Région bruxelloise a particulièrement investi dans la vidéosurveillance
Alors que la mobilité est en général le secteur prioritaire de la Smart City, la Région Bruxelles-Capitale a préféré investir dans la sécurité à travers un réseau de vidéosurveillance.
C’est ce qui ressort d’un article rédigé par Nicolas Boquet de l’UCLouvain et de l’Université de Genève et publié lundi dans la revue scientifique Brussels Studies.
En Région Bruxelles-Capitale, Nicolas Boquet a constaté que la seule politique ayant bénéficié de moyens techniques et financiers importants est la centralisation de la vidéosurveillance régionale, lancée à la fin de la législature 2009-2014 et portée par le Centre d’Informatique pour la Région bruxelloise (CIRB).
Ce choix s’explique principalement par l’organisation politico-institutionnelle bruxelloise. Selon l’auteur, seule une politique qui fait consensus au sein des différents partis de la coalition, à l’instar de la centralisation de la vidéosurveillance, a des chances de faire son entrée dans l’agenda gouvernemental.
Pas de consensus pour la mobilité
C’est également pour ces raisons que le secteur de la mobilité, habituellement prioritaire dans les objectifs d’une Smart City, n’a pas fait l’objet d’une politique transversale en Région Bruxelles-Capitale. La mobilité étant un secteur sur lequel les partis bruxellois sont en compétition, même au sein du gouvernement.
Belga