Schaerbeek : quatre suspects liés au milieu nigérian de la prostitution restent en détention

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La chambre du conseil de Bruxelles a décidé mardi du maintien en détention préventive de quatre suspects interpellés jeudi dernier lors d’une vaste opération de police dans le milieu nigérian de la prostitution de la capitale. Ils demeurent inculpés des chefs de trafic d’êtres humains avec circonstance aggravante d’exploitation de personnes en situation de vulnérabilité, exploitation de prostitution avec circonstance aggravante d’usage de violence, de menace et de maltraitance sur des personnes vulnérables, et de participation à une organisation criminelle, comme l’avait indiqué vendredi le parquet de Bruxelles.

Jeudi dernier, la division de recherche traite des êtres humains de la police judiciaire fédérale de Bruxelles a, en collaboration avec la zone de police locale Bruxelles Nord, démantelé un important réseau criminel qui se livrait à de la traite des êtres humains par le biais de la prostitution dans le quartier nord de Bruxelles. Les enquêteurs ont mené plusieurs perquisitions simultanément à plusieurs endroits en Belgique. Ils ont ainsi perquisitionné les planques des suspects, les “safehouses” dans lesquelles les victimes seraient logées, et une trentaine de maisons closes du quartier bruxellois de la prostitution, que le suspect principal se serait appropriées.

L’enquête ciblait les activités criminelles d’une proxénète nigériane qui aurait pris du galon au cours des dernières années dans le quartier bruxellois de la prostitution. Elle aurait recruté des jeunes filles au Nigeria pour les faire venir à Bruxelles en faisant appel à des trafiquants. Les enquêteurs de la police fédérale ont identifié une trentaine de jeunes filles qui auraient toutes été victimes de ces pratiques et auraient travaillé dans le quartier bruxellois de la prostitution. (Belga)

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16 mai 2017 - 15h27
Modifié le 16 mai 2017 - 16h44