Santé mentale : plus de 210 000 belges atteints d’une forme de démence

Plus de 210.000 Belges sont aujourd’hui touchés par diverses formes de démence. D’ici 10 ans, cela pourrait même augmenter de 20%. Un appel à projet a été lancé à destination des professionnels de la santé. Le but : mobiliser le monde académique pour intensifier les recherches.

La maladie d’Alzheimer représente 60 à 70 % des cas de démence. En Belgique, une personne sur 5 et une femme sur 3 devrait développer une forme de démence d’ici 10 ans.  Aujourd’hui, elle se déclare parfois de plus en plus jeune.

L’âge est le principal facteur risque de la maladie. L’allongement de l’espérance de vie augmente donc le nombre de cas.  Aujourd’hui, les traitements ne sont pas assez financés, malgré les 28 millions d’euros déjà investis dans la recherche fondamentale et clinique sur la démence.

Pour trouver des solutions urgentes sur la prise en charge des patients, un appel à projet est lancé en recherche psychosociale sur la maladie d’Alzheimer et la démence à destinations des chercheurs, professionnels de la santé ou associations.

Les universités et hautes écoles de Belgique ont jusqu’au mois de février pour répondre à l’appel à projet. Les dossiers les plus prometteurs seront sélectionnés le 13 mars.

Le Conseil scientifique consultatif pour la recherche psychosociale sur la démence, lancé par Stop Alzheimer – Fondation Recherche Alzheimer, Expertisecentrum Dementie Vlaanderen, Alzheimer Belgique et Baluchon Alzheimer, avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin, a sélectionné parmi les 100 questions de recherche que compte le recueil de connaissance élaboré par Expertisecentrum Dementie Vlaanderen 10 points cruciaux autour desquels peuvent graviter les projets soumis.

 “Comment s’assurer qu’il y aura toujours de la place pour des soins personnalisés et qu’ils ne soient pas évacués par manque de personnel ?”, “Comment les professionnels de la santé travaillant dans une organisation participative perçoivent-ils leur travail ?”, “Comment optimiser les chances de réduire le nombre futur de personnes atteintes de démence grâce à la prévention primaire ?” sont quelques-unes de ces questions.

La rédaction avec Belga