Samusocial : El Ktibi reste président de la commission des Affaires sociales mais laissera la main

20140610 - BRUSSELS, BELGIUM: PS Ahmed El Ktibi pictured during the oath ceremony at the first session of Brussels parliament after last regional elections last month, in Brussels, Tuesday 10 June 2014. The new elected take the oath to become members of the Brussels parliament for the 2014-2019 legislature. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ

La commission des Affaires sociales du parlement bruxellois, sous sa casquette d’assemblée bicommunautaire, entendra mercredi dès 9h30 (à voir en direct sur BX1 et sur bx1.be) les deux commissaires du gouvernement bruxellois qui ont remis il y a quelques jours aux ministres bruxellois, leur rapport sur la gestion du Samusocial et les rémunérations de mandats exercés en son sein.

Les deux commissaires, Mmes Sandrine Cnapelinckx et Tina Martens, seront entendues dans la foulée des ministres compétents dans cette matière, Céline Fremault (cdH) et Pascal Smet (sp.a) voire du ministre-président Rudi Vervoort, interpellés notamment sur les émoluments du bourgmestre démissionnaire de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS), et de la présidente du CPAS Pascale Peraïta (PS), également démissionnaire.

La commission est présidée habituellement par Ahmed El Ktibi (PS), par ailleurs échevin à la Ville de Bruxelles. Ce dernier a toutefois confirmé que s’il ouvrira la séance de ce mercredi, il laissera une vice-présidente poursuivre la séance “afin de permettre la sérénité des débats”, nous explique-t-il. Cette demande de quitter la présidence émanait notamment d’Ecolo-Groen, qui ne souhaitait pas voir un échevin de la Ville de Bruxelles présider cette commission afin d’éviter un éventuel conflit d’intérêts.

En ce qui concerne la commission d’enquête, les députés bruxellois procèderont vendredi à l’adoption d’une ordonnance qui autorise la création d’une commission d’enquête parlementaire au départ de l’assemblée de la Commission Communautaire Commune. On pensait que les députés pourraient adopter le même jour une motion demandant la mise sur pied concrète d’une telle commission, dans la foulée, mais la question n’est pas encore totalement tranchée. Selon Charles Picqué, il est possible que par précaution juridique, on attende dix à quinze jours pour le faire, le temps que l’ordonnance soit effectivement publiée.

Les groupes parlementaires ont jusqu’à présent évoqué les noms d’Yvan Mayeur et de Pascale Peraïta, comme personnes à auditionner. (avec Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq)