Salles de consommation à moindre risque: les soignants ne pourront plus être poursuivis
La Belgique compte aujourd’hui deux salles de consommation de drogues à moindre risque : la première à Liège depuis 2018 et la seconde à Bruxelles depuis l’an dernier.
La commission Santé de la Chambre vient d’approuver ce mardi, un projet de loi porté par le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit) concernant l’interdiction de poursuite des soignants qui travaillent avec des toxicomanes dans des salles de consommation de drogues. La N-VA et le Vlaams Belang ont voté contre.
Ces espaces, rappelons-le, permettent de réduire les risques pour les consommateurs, qui sont moins exposés aux overdoses et qui s’échangent moins de seringues. Si des équipes de prestataires de soins, dont des infirmières sont présentes dans ces salles, elles peuvent, à l’heure actuelle, être poursuivies pour ‘facilitation’ de la consommation de drogues sur base d’une loi de 1921.
“Les prestataires de soins qui aident les personnes en situation de dépendance doivent pouvoir le faire sans souci”, a défendu le ministre Vandenbroucke via Belga. Le projet de loi prévoit une période transitoire de six mois.
E.D – Photo : Belga