Remplacement des F-16: Bart De Wever s’en prend au sp.a

Bart De Wever continue à soutenir le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), qui affronte une forte bourrasque dans le dossier du remplacement des F-16. Comme le ministre de la Défense, le Président de la N-VA s’en est pris au sp.a, parti de l’opposition, qui a fait état de l’existence de rapports au sujet d’un possible allongement de la durée de vie de l’avion de chasse.

Un certain nombre de hauts gradés au sein de l’armée ont annoncé mercredi renoncer provisoirement à exercer leurs fonctions. Tous pourraient être impliqués dans la non-transmission d’une étude Lockheed Martin sur les possibilités de prolonger l’activité des F-16.

Le sp.a veut me porter un préjudice politique. J’ai déjà dû avaler beaucoup de mensonges au cours des derniers jours. De plus, son président dit ouvertement que nous devons peut-être renoncer à tous les dossiers d’investissements pour la Défense. En fait, nous choisissons de facto de rester le raté de l’Otan et de faire ce que l’on a fait depuis des années: démanteler la Défense“, a affirmé Steven Vandeput, interrogé sur la VRT.

Le président de la N-VA s’est, quant à lui, demandé qui a organisé la fuite du document et à quelle fin. “Il est remarquable qu’un tel document ne parvienne pas au ministre…. L’autre question porte sur l’auteur de la fuite et pourquoi celui-ci a délibérément choisi de ne pas se tourner vers le ministre, mais vers le sp.a“, a commenté Bart De Wever, au micro de la VRT.

Pour le leader de la formation nationaliste flamande, le timing de la fuite n’est pas non plus dû au hasard. Elle intervient au moment où le gouvernement doit se prononcer sur le successeur du F-16.

Il y a d’énormes intérêts en jeu. Des groupes qui voulaient prendre part au marché sont tombés du bateau. Cela pose question, surtout lorsque l’on voit que la fuite est du côté des socialistes, qui se sont fait connaître par le passé en matière d’achats militaires pour leur manière particulièrement transparente de travailler à l’égard de certaines entreprises“, a-t-il dit, faisant une allusion à peine voilée aux dossiers Dassault et Agusta.

Belga