Réforme enseignement : le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles aménage le calendrier
Ces aménagements ont été faits pour alléger la pression qui pèse sur les équipes éducatives dans le cadre du Pacte d’excellence.
Si la nouvelle procédure de maintien sera bien appliquée dès la rentrée prochaine, les écoles ne seront pas obligées d’utiliser le dossier d’accompagnement de l’élève pour la mettre en oeuvre. Elles pourront donc continuer d’utiliser leurs propres canaux de communication pour les trois prochaines années. le DAcc ne devra être utilisé qu’une fois par an, en fin d’année scolaire.
De plus, si les cours de 2e langue seront implantés dès la 3e primaire à la rentrée prochaine, il a été décidé en raison de la pénurie d’enseignants, de tenir compte des difficultés de recrutement et de “laisser le temps aux dernières mesures de lutte contre la pénurie de produire leurs effets progressivement. En attendant, la FWB prendra en considération ces dimensions dans ses éventuels contrôles et évaluations” d’après un communiqué du gouvernement. Une mesure d’allègement vise spécifiquement la capitale et les communes à facilité.
L’obligation d’y organiser 29 périodes par semaine est reportée de deux ans et ne prendra effet “qu’à la rentrée 2025-2026 au plus tôt, après évaluation de la mesure”.
Enfin, la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS), annonce avoir adressé aux acteurs de l’enseignement un document comportant une série de balises concernant les plans de pilotage des écoles, lesquels pèsent sur la charge des enseignements, selon les syndicats.
Ces mesures d’assouplissement font suite aux doléances exprimées depuis des mois par le monde enseignant au sujet de la charge de travail et du rythme des réformes imprimées par le chantier du Pacte pour un enseignement d’excellence. Les syndicats enseignants ont d’ailleurs programmé une nouvelle manifestation la semaine prochaine à Bruxelles, après quatre précédentes organisées depuis février 2022.
Belga – Photo : Belga