Quatrième vague : La Ligue des Droits Humains pointe du doigt la situation carcérale
Le coronavirus a des conséquences particulièrement lourdes en prison : visites supprimées, arrêt des activités, enfermement en cellule 23 heures par jour, absentéisme des gardiens…
La Ligue des droits humains appelle le gouvernement à prendre des mesures pour réduire la surpopulation carcérale. La situation structurelle, aggravée par les mesures sanitaires et le manque de personnel pénitentiaire, nécessite des actions urgentes, au premier rang desquelles des “libérations pures et simples”, réclame vendredi l’organisation dans un communiqué.
Selon le Conseil de L’Europe, en termes de surpopulation carcéral globale, la Belgique est sur le podium, à la troisième place. Afin de limiter le nombre de personnes dans les prisons, depuis quelques semaines, plusieurs bourgmestres ont pris des mesures. Par exemple, à Saint-Gilles où le bourgmestre, Charles Picqué (PS) a décidé de ne plus accepter de nouveau arrivant dans la prison tant que le problème de surpopulation est toujours présent.
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Cependant, pour la Ligue ce n’est pas suffisant. Il faudrait procéder comme lors du premier confinement et procéder à des libérations anticipées. Pour la Ligue des Droits Humains, remettre ou maintenir en liberté un grand nombre de détenus “ne présente pas de danger en termes de sécurité“.
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Avec Belga / Image : BX1