Près de la moitié des Belges actifs télétravaillent au moins une fois par semaine
D’après ce sondage effectué auprès de 1.500 personnes, 33% des répondants télétravaillaient au moins un jour par semaine avant le début de la crise sanitaire, contre 22% l’an dernier. Ils sont désormais deux fois plus.
Le nombre de jours prestés à domicile a également augmenté puisque près d’un tiers (29%) des sondés disent télétravailler trois ou quatre jours par semaine et un sur cinq carrément toute la semaine. Après avoir expérimenté le travail à distance, 62% des répondants souhaitent travailler autant voire plus souvent à la maison après la crise.
A contrario, 38% veulent ralentir la cadence. Pour 44% des sondés, l’absence de déplacements domicile-travail constitue le principal motif à leur souhait de poursuivre sur le même élan. Mais le manque de contacts sociaux reste un frein: l’argument est cité par 44% des travailleurs. Viennent ensuite la difficulté de scinder vie privée et vie professionnelle (16%) et le fait d’avoir un emploi non compatible avec le télétravail (14%). Un tiers des travailleurs ayant des enfants trouvent également qu’il est plus difficile de travailler de chez eux en présence des enfants.
Dans tous les cas, l’extension du télétravail a eu un impact positif sur la mobilité. “La longueur des embouteillages a considérablement diminué”, soulignent Vias et le SPF Mobilité. Des effets bénéfiques ont également été constatés sur l’environnement.
Selon une enquête de SD Worx menée auprès de 500 employeurs de Flandre, Wallonie et Bruxelles, la très vaste majorité se déclare par ailleurs satisfaite. “Près de 90% des employeurs belges prévoient de continuer à proposer le télétravail à l’avenir“, indique le spécialiste en ressources humaines. Certains points demeurent cependant à améliorer, comme la définition d’une politique claire en matière de télétravail, l’instauration d’une culture de confiance ou encore l’accompagnement et la formation des dirigeants.
Belga