Près de 400 personnes ont manifesté pour le 8 mars sur la place de l’Albertine à l’appel des syndicats
Ce 8 mars, une grève a été organisée par les syndicats, en plus de toutes les autres actions de la journée. Le mouvement a été suivi à la Stib, où plusieurs employés se sont rassemblés. Une grève qui a eu des conséquences sur certaines lignes de métro.
Près de 400 personnes se sont rassemblées, à l’appel de la CSC Bruxelles et de la FGTB Bruxelles, sur la place de l’Albertine. Salaires, lutte contre toutes les formes de violence, renfort des services publics et collectifs tels que les crèches et réduction collective du temps de travail étaient les quatre grandes revendications portées par les manifestantes.
Sur scène, 24 noms ont été cités. Ce sont ceux de victimes de féminicides en 2022. L’occasion de dénoncer toutes les violences faites aux femmes. “Il faut plus de centres pour femmes battues. Il faut plus d’accompagnement. Il faut plus sensibiliser notre société, parce que quand on est témoin d’actes de violences, où que ce soit, il faut intervenir“, a martelé Ghitah Bennis, déléguée syndicale SETCa.
Pour participer à cette action, certaines étaient en grève aujourd’hui. Les syndicats couvraient toutes les personnes arrêtant le travail. Sur le réseau de la STIB, cela a eu des conséquences sur le trafic. Si toutes les stations ont été desservies, les fréquences étaient plus faibles.
Les militantes sont bien décidées à continuer le combat, tant que cela sera nécessaire, et pas seulement le 8 mars.
La rédaction avec Belga – Photo : BX1
■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Loïc Bourlard et Hugo Moriamé