Pour Delphine Houba, organiser les Plaisirs d’hiver est nécessaire pour la santé mentale
Cette année, la crise énergétique planera sur les Plaisirs d’hiver. Mais pour Delphine Houba, échevine de la culture, du tourisme et des grands événements de la ville de Bruxelles (PS), il faut maintenir, malgré tout, cet événement essentiel.
Pour Delphine Houba, cette année, les Plaisirs d’hiver font face à deux enjeux, l’un touche à l’environnement et l’énergie et l’autre, à celui de la santé mentale. “On a toujours considéré, que la culture et les grands événements étaient essentiels tant pour la ville que pour notre santé mentale. Et donc ce qu’on essaye de faire ici, c’est en même temps donner des perspectives au secteur en organisant des évènements, en organisant une patinoire pour ces familles qui ne partiront pas en vacances, de quand même avoir des moments de convivialités“.
Mais maintenir la patinoire pour la santé mentale des Bruxellois à un coût énergétique important. “La patinoire pour toute la durée de plaisir d’hiver et coûtera 7.500 euros à la Ville de Bruxelles” en dépense en énergie. Cependant, il n’y aura pas que la patinoire qui contribuera à grossir la facture énergétique des Plaisirs d’Hiver. Les illuminations, le sapin, les parcours lumineux de Brussels by lights vont également être maintenus. Mais l’échevine de la culture et des grands événements précise que des efforts seront faits pour éviter une explosion de la facture énergétique. “On va ajuster par contre les horaires, pour essayer de limiter la consommation“.
À l’heure actuelle, le budget énergétique de Plaisirs d’hiver n’est pas totalement estimé. “On est en train de finaliser ces calculs, pour voir l’impact, mais l’idée est d’organiser un événement le plus responsable possible, mais de l’organiser, parce que je le répète, on a besoin de ça pour notre santé mentale“.
► Retrouvez en intégralité l’interview de Delphine Houba
■ Camille Paillaud / Une interview réalisée par Fabrice Grosfilley