Plus de moyens et une meilleure protection : les pompiers vont être aidés dans leurs missions
Les pompiers seront mieux protégés et auront des moyens plus conséquents à l’avenir.
17 300 professionnels et volontaires font partie des pompiers en Belgique. Leurs objectifs sont multiples : lutter contre les incendies, évidemment, mais aussi assurer les services d’ambulance pour les urgences, prêter assistance lors des catastrophes et des situations d’urgence, dégager les victimes ou encore à effectuer de nombreuses autres missions souvent techniques et spécialisées.
Pour réaliser correctement leur mission, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, souhaite offrir aux pompiers des moyens supplémentaires. Le premier axe sera financier avec une augmentation annuelle de la dotation. En tout, 129 millions d’euros supplémentaires seront destinés aux pompiers. Ce chiffre ne prend pas en compte les 18 millions d’euros supplémentaires perçus en 2023 en raison de l’indexation qui a été accordée. Cet argent poursuit le but de moderniser les équipements pour lutter contre l’impact du réchauffement climatique et dans la formation des futurs éléments.
Le second axe visera à mieux protéger les pompiers. Force est de constater que leur travail ne cesse de se compliquer ces dernières années, car ils sont plus souvent traités de manière agressive ou violente. Pour faire face à cette défiance, des caméras seront déployées lors des interventions. “L’utilisation d’une caméra peut favoriser la désescalade lors d’incidents. En outre, les images peuvent servir de preuves lorsque les secouristes sont victimes d’actes de violence”, précise la ministre dans un communiqué.
Enfin, le dernier axe sera d’ordre judiciaire. En effet, les agressions contre les pompiers et les ambulanciers seront dorénavant punies plus sévèrement, tout comme les violences à l’égard de la police. Cette mesure figurera dans le nouveau code pénal. “La violence aveugle à l’encontre des personnes qui se tiennent à notre disposition 24 heures sur 24 doit être vigoureusement combattue”, a poursuivi Annelies Verlinden. “Avec l’aggravation des peines pour ces actes, des instruments clairs pour que les zones de secours puissent faire face aux actes de violence et prendre en charge leurs collaborateurs, et la poursuite des travaux sur l’utilisation des caméras, nous avons déjà réalisé d’importantes avancées.”
Rédaction