La Plateforme Citoyenne, Médecins du monde ou encore le Ciré adressent une lettre ouverte à Maggie De Block

Maggie De Block hérite des compétences du Secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken, suite au remaniement du gouvernement qui a eu lieu ce dimanche. Six organisations humanitaires interpellent la Ministre sur la question de l’accès à l’Office des étrangers, accès limité le 22 novembre sur décision de son prédécesseur.

Médecins du Monde, le CIRé-Asbl, Médecins sans frontières, Vluchtelingenwerk Vlaanderen, la Plateforme Citoyenne de soutien aux Réfugiés – BxlRefugees et le CNCD, cosignent une lettre ouverte à Maggie De Block dans laquelle ils enjoignent la Ministre à assouplir la politique migratoire mise en place ces derniers mois et en particulier sur la question du quota limité à 60 du nombre de demandes d’asile.

Dans une interview accordée à De Morgen ce matin, Maggie De Block aurait annoncé revenir sur la décision de Theo Francken, un propos qu’elle n’aurait jamais tenu selon son porte-parole Florent Baudewyns, joint par nos soins.

Néanmoins, les organisations humanitaires dressent cette revendication à Maggie De Block: “Nous vous demondons, dans le cadre de vos nouvelles compétences, de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs légaux en matière de demande d’asile. Ceci implique la réouverture des places en centres d’accueil et un renforcement du personnel dans l’ensemble des services concernés. (…) Nous réclamons également qu’un accueil d’urgence provisoire soit mis en place dans l’attente d’un accès au réseau d’accueil traditionnel”, poursuivent les signataires de la lettre.

De son côté, Maggie De Block s’est exprimée sur l’état du Secrétariat d’Etat à l’Asile et à la Migration dont elle hérite: “Je récupère aujourd’hui un département en crise. C’est le chaos. Je ferai mon travail mais je ne peux pas tout résoudre en un claquement de doigts. J’ai toujours défendu une politique stricte mais juste. Ceux qui ont des droits doivent pouvoir les exercer, mais ceux qui ne sont pas reconnus doivent quitter le territoire“.

La Rédaction en ligne