Pierre Jadoul : “Pour Saint-Louis, la fusion avec l’UCLouvain semblait indispensable”
Ce lundi, c’est officiellement la rentrée pour les étudiants des universités. Pierre Jadoul, l’ancien recteur de Saint-Louis et maintenant vice-recteur de l’UCLouvain suite à la fusion entre les deux établissements, était l’invité de Bonjour Bruxelles.
Pour lui, il était important de fusionner les deux entités, car il n’y avait pas d’avenir pour les universités incomplètes. “Les étudiants bougent de plus en plus et ont des cursus dans plusieurs états. Pour Saint-Louis, la taille était trop modeste pour s’inscrire dans ce réseau. La fusion avec l’UCLouvain semblait indispensable.”
Malgré la fusion, l’entité de Saint-Louis restera à Bruxelles. Elle conservera ses spécificités liées aux sciences humaines, essentiellement au niveau des bacheliers. Un des points d’attention restera le cursus bilingue ou trilingue. La moitié des 4.500 étudiants est inscrite dans ces parcours. “Le français n’est pas suffisant en terme d’employabilité, explique Pierre Jadoul. L’apprentissage et la maitrise d’une autre langue me semble indispensable.”
Aujourd’hui, on compte 5 réseaux universitaires en Belgique francophone. “Nous n’allons pas rompre avec l’ULB. Nous conservons ce qui fonctionne.”
Avec cette fusion, Saint-Louis et UCLouvain compteront 40.000 étudiants dont un tiers étudiera à Bruxelles.
■ Interview de Pierre Jadoul, vice-recteur de l’UCLouvain par Fabrice Grosfilley