Samusocial : un conseil communal sous tension, Pascale Peraïta ne convainc pas
Prise sous le feu des questions de l’opposition au conseil communal de la Ville de Bruxelles mardi soir, Pascale Peraïta, la présidente du CPAS bruxellois, a répondu à ses détracteurs, sans toutefois convaincre. L’ex-administratrice-déléguée du Samusocial a affirmé mardi notamment que les rémunérations des membres du Conseil d’administration de l’asbl avaient été payées via des “dons permanents”. Elle avait évoqué jusque là des dons de privés ou d’entreprises. Elle a également indiqué que depuis fin 2015, ce paiement était devenu forfaitaire, en raison du caractère permanent de ce travail “professionnel” – la vocation du Samusocial requiert cette caractéristique, a-t-elle insisté – qui nécessite une grande flexibilité de l’engagement personnel.
C’est également la raison pour laquelle, selon elle, les membres du bureau n’ont pas procédé systématiquement à des réunions formelles assorties de p-v. Pour ceux-ci, “c’est impraticable” au quotidien, d’après elle. “Cela ne signifie pas pour autant qu’un seul centime été a été détourné de la mission première. Les subsides ont été intégralement consacrés à leur finalité“, a-t-elle ajouté.
Ce mercredi, une réunion du bureau du Parlement bruxellois doit déterminer les suites à donner à ce dossier, notamment concernant une éventuelle commission d’enquête parlementaire. (Avec Belga)
- REPORTAGE de Michel Geyer et Thierry Duboquet
- Pascale Peraïta tente de se défendre face à l’opposition au conseil communal