Pas d’avalanche de recours après la session de juin dans l’enseignement supérieur
Contrairement à ce que prédisaient d’aucuns, les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles n’ont pas enregistré de hausse massive du nombre de recours introduits par les étudiants après une année et une session d’examens chamboulées par la pandémie de coronavirus.
“Nous attendons une vue plus globale sur le nombre de recours pour après la deuxième session, mais il nous revient qu’à ce stade, les établissements n’ont pas constaté d’augmentation substantielle du nombre de recours”, a indiqué mercredi le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), interrogé par Belga.
Début juillet, la Fédération des étudiants francophones (FEF) avait indiqué que deux fois plus d’étudiants que de coutume s’étaient tournés vers elle pour introduire un recours, laissant ainsi présager une forte augmentation de recours. Selon le cabinet Glatigny, cette avalanche ne s’est toutefois pas matérialisée auprès des établissements supérieurs, qui reçoivent ces plaintes.
La ministre ne nie pas que certains étudiants ont pu connaître des situations difficiles lors de cette année si particulière, mais elle tient à souligner que leur nombre reste “extrêmement faible” par rapport aux 210.000 étudiants du supérieur que compte la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour mémoire, la session de juin avait été marquée par un taux de réussite en 1e session en progression de 5 à 10%, ainsi que par une réduction de 2 à 4% du taux d’abandon.
Belga – Photo: Aurore Belot