Participation citoyenne : l’ULB et la VUB analysent les différentes alternatives

Le vote n’est pas toujours la seule manière pour un citoyen de faire entendre sa voix dans les décisions politiques. Pour mieux comprendre les autres possibilités qui existent, depuis 2021, une étude est menée par l’ULB et la VUB.

En octobre 2021, un premier volet a vu le jour. Il tentait de comprendre les motivations ou non des citoyens à aller voter. Il en est ressorti que 17% des citoyens s’abstenaient de vote : soit avec un bulletin nul, soit en n’allant pas aux urnes, malgré l’obligation. L’étude a mis en avant les facteurs de ce désintérêt et a tenté de trouver des solutions.

Le deuxième volet, qui vient de paraître, est un élargissement à la participation non-électorale, c’est-à-dire, à la participation des citoyens en dehors des élections. L’étude va analyser les instruments de la démocratie délibérative et participative. Car l’objectif est de comprendre les freins qu’ont les participants à ne pas faire partie de la vie politique. Cela peut être un problème d’idéologie, d’accessibilité numérique, ou même une méconnaissance des institutions.

Les experts souhaitent qu’un grand débat soit mis en place sur l’institutionnalisation des formes de participation ; qu’un cadre clair et identique, soit instauré à chaque niveau de pouvoir ; ou encore, que les recommandations des citoyens soient vraiment prises en compte.

■ Une interview de Jean-Benoît Pilet par Camille Paillaud