Le parlement bruxellois demande la grâce pour le professeur de la VUB condamné à mort en Iran
Le parlement bruxellois se prononcera vendredi, sans le moindre doute, en faveur d’une résolution visant à demander au gouvernement iranien de renoncer à appliquer la peine de mort à laquelle a été condamné le professeur de la VUB Ahmadreza Djalali, de lui accorder la grâce et de le libérer. Ce texte a été adoptée jeudi en urgence en commission des Affaires générales de l’assemblée bruxelloise.
L’universitaire irano-suédois a été arrêté en avril 2016 en Iran. Le week-end dernier, la Cour suprême de cet État a confirmé sa condamnation à mort pour intelligence avec le Mossad, les services secrets israéliens.
Parallèlement à la forte mobilisation du monde académique et d’Amnesty International, les parlements flamand et wallon ont déjà adopté des résolutions visant à obtenir la grâce du professeur iranien condamné à la peine capitale pour espionnage. Mercredi, le ministre-président flamand, Geert Bourgeois, a fait parvenir à l’ambassadeur d’Iran une demande de grâce concernant ce professeur invité de la VUB.
La résolution bruxelloise a été adoptée en urgence jeudi, à l’unanimité en commission des Affaires générales. Elle appelle les différentes autorités du pays à plaider sans discontinuer, dans leurs contacts avec le pouvoir iranien, en faveur de la suppression de la peine de mort. Les députés bruxellois demandent aussi la prolongation des sanctions européennes à l’égard de l’Iran, si ce pays maintient la condamnation à mort.
Une manifestation de soutien au professeur de la VUB a eu lieu ce jeudi soir non loin de l’ambassade d’Iran, répondant ainsi à l’appel de mobilisation d’Amnesty International. Plus de 300 personnes ont répondu à cet appel. (avec Belga)
- Duplex de David Courier et Marjorie Fellinger.