Observer les chauve-souris lors de la 27e nuit européenne
Des spécialistes de Bruxelles Environnement et de Natagora invitent le grand public à trois évènements organisés dans le cadre de la nuit européenne des chauves-souris. Une population fragile à préserver.
Cette année, trois événements sont au programme de la Nuit européenne des chauve-souris, pour “tordre le cou à certaines idées reçues, informer le grand public et donner des clés pour les protéger et les accueillir au sein de notre bâti”, a indiqué Ben Van Der Wijden du département biodiversité à Bruxelles Environnement.
La Région bruxelloise compte une vingtaine d’espèces différentes de chiroptères, de la petite pipistrelle qui tient dans une boîte d’allumette, au grand murin avec ses 45 centimètres d’envergure. Les soirées organisées les 25 et 26 août à Anderlecht, Auderghem et Watermael-Boitsfort ont l’ambition d’apprendre aux citoyens à mieux connaître ces animaux et à les protéger.
“Leur nombre a en effet fortement chuté depuis les années 1950 et reste aujourd’hui particulièrement bas un peu partout en Europe. L’activité humaine en est la cause principale. Les chauves-souris souffrent notamment de la suppression de leurs milieux de vie, de l’utilisation de pesticides et d’insecticides et plus récemment de la pollution lumineuse”, a expliqué Serge Tiquet, coordinateur de la Nuit européenne des chauves-souris pour Natagora.
Les chauve-souris sont des partenaires de choix pour réguler les populations de mouches, de moustiques et insectes en tout genre. Chaque citoyen peut agir à son niveau notamment en bannissant l’usage de pesticides et insecticides, en évitant d’illuminer son jardin la nuit, en protégeant les gites naturels existant, ou en plaçant des gîtes artificiels, rappelle Bruxelles Environnement.
Belga – Photo: Bruxelles Environnement