Nouvelles révélations dans le Qatargate : 280.000 euros en cash découverts chez le fils de Marie Arena

L’enquête du Qatargate, qui s’intéresse à des soupçons de corruption au sein du Parlement européen par des pays comme le Qatar ou le Maroc, n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Le journal Le Soir annonce ce mardi que 280.000 euros en cash ont été découverts chez le fils de l’eurodéputée Marie Arena, déjà citée dans cette affaire.

C’est le 19 juillet dernier que cette importante somme d’argent a été découverte par les enquêteurs. Ils avaient alors décidé de mener six perquisitions dans le cadre de ce dossier, dont une chez Ugo Lemaire, le fils de 32 ans de Marie Arena.

L’argent se trouvait dans un logement attenant à celui de l’eurodéputée socialiste belge. C’est d’ailleurs elle qui a ouvert la porte aux officiers de la police judiciaire, avec son double des clés, en l’absence de son fils, ajoute le journal Le Soir.

En lien avec le Parlement européen ?

Jusqu’à présent, l’origine de l’argent n’est pas encore connue et aucun lien avec le dossier Qatargate n’a pu être établi. Il faut savoir qu’Ugo Lemaire s’est lancé en novembre 2018 dans la vente de CBD, le cannabis sans substance psychotrope, et donc légal. Sa société a d’ailleurs aussi été perquisitionnée en juillet dernier. Cet argent pourrait donc y être lié.

Néanmoins, ce n’est pas la première fois que le nom de Marie Arena apparaît dans le dossier du Qatargate… et celui de son fils non plus. Le Soir rappelle qu’Ugo Lemaire est notamment apparu dans ce dossier par le biais d’écoutes directes de la Sûreté de l’Etat effectuées au domicile d’Antonio Panzeri, principal suspect dans ce dossier. Ce dernier se vantait d’avoir proposé d’ajouter le fils de Marie Arena à une liste de personnes pouvant recevoir des places tous frais payés pour un match de la Coupe du monde au Qatar.

Un dossier tentaculaire

Plusieurs personnes ont déjà été inculpées dans cette affaire. C’est le cas de l’ex-eurodéputé italien Antonio Panzeri qui est sorti de prison sous le statut de repenti, mais qui se trouve toujours sous bracelet électronique. C’est le seul qui reste détenu dans ce dossier.

L’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella a lui aussi été inculpé, mais est désormais libre, tout comme le bras droit de Panzeri, Francesco Giorgi, la compagne de ce dernier et ex-vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, le lobbyiste Nicolo Figa-Talamanca, le syndicaliste Luca Visentini et l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino.

Marie Arena, quant à elle, est citée depuis le début de cette affaire, mais n’a jamais été inculpée. Antonio Panzeri l’a d’ailleurs toujours blanchie.

Les explications de Victor de Thier dans le 12h30