Music for Bricks : Henri PFR rassemble des artistes au profit de l’UNICEF

Unicef Belgique et son ambassadeur Henri PFR ont ouvert mardi matin la billetterie du concert Music for Bricks, qui aura lieu le 29 avril au Palais 12 à Bruxelles. L’argent récolté servira à construire des écoles en Côte d’Ivoire avec des briques de plastique recyclé. Aux côtés d’Henri PFR, Alice on the roof, Coely, Loïc Nottet et Selah Sue ont déjà confirmé leur présence.

L’événement doit réunir entre 10 à 15 artistes, qui occuperont la scène pendant 20 à 30 minutes chacun pour six heures de concert au total. “C’est une image positive“, souligne Henri PFR. “On peut faire la fête, on peut aller voir des concerts, on peut s’amuser tous ensemble et en même temps, on peut aider.”

La ville d’Abidjan produit plus de 288 tonnes de déchets plastiques chaque jour. Seuls 5% de ces déchets sont recyclés. Le reste finit à la décharge, le plus souvent à proximité des quartiers pauvres. La mauvaise gestion de ces déchets est considérée comme étant à 60% responsable de l’apparition de maladies telles que le paludisme ou la malaria. De plus, jusqu’à 1,6 million d’enfants ne vont pas à l’école en Côte d’Ivoire. Pour les scolariser, 30.000 nouvelles salles de classe devraient être construites.

L’Unicef a entrepris en juin 2019 la construction d’une usine de briques en plastique recyclé à Youpougon, dans la banlieue d’Abidjan. Lorsqu’elle fonctionnera à plein régime, elle pourra recycler annuellement jusqu’à 9.200 tonnes de déchets plastiques. L’usine procurera une source de revenus pour les habitants grâce à l’émergence d’un marché officiel du recyclage. Tous les types de plastique pourront être recyclés, à l’exception du PVC. “On peut fortement diminuer le problème des déchets en plastique et on peut les transformer en quelque chose de vraiment très utile”, explique Koen Van Bockstal directeur général d’Unicef Belgique. “En construisant des écoles avec ces briques, on va atteindre des objectifs qui touchent à l’innovation et au développement durable notamment.

■ Images et interview de Nicolas Franchomme

Belga