Des militants de Greenpeace manifestent devant le siège d’Engie Electrabel à Bruxelles

Une vingtaine de militants de Greenpeace manifestaient mercredi matin devant le siège d’Engie Electrabel, boulevard Simon Bolivar, à Bruxelles, a constaté l’agence Belga.

Les manifestants ont bloqué l’entrée principale du siège d’Engie Electrabel pour rappeler le principe du pollueur-payeur à appliquer pour les déchets nucléaires en Belgique. Ils ont notamment installé des fûts nucléaires factices devant les différentes portes d’entrée. L’association de défense de l’environnement craint que le citoyen ne doive “régler la facture des déchets nucléaires”. “Engie doit conserver l’entière responsabilité financière de ses déchets et le gouvernement belge doit imposer des garanties absolues afin que suffisamment d’argent soit disponible dès que nécessaire”, indique, dans un communiqué, Eloi Glorieux, expert nucléaire de Greenpeace.

La gestion des déchets nucléaires inquiète également Greenpeace. “Une analyse critique de Bertrand Thuillier, professeur associé à l’université de Lille, démontre que l’enfouissement géologique irréversible tel qu’actuellement imaginé par le gouvernement belge n’est pas une solution tenable à long terme.” “Il n’existe en fait aucune solution assez sûre aujourd’hui pour gérer les déchets nucléaires à long terme. Or, nous ne pouvons pas emprisonner les générations futures dans les limites de nos connaissances actuelles”, affirme Eloi Glorieux.

Photo : illustration Belga

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