Métiers en pénurie : “Actiris sensibilise les chercheurs d’emploi à se former à ces fonctions”

Infirmiers, enseignants, professionnels des transports, mais aussi boulangers ou agents d’entretien de parcs et jardins… Ces professions, parmi d’autres, se retrouvent dans la liste des 106 fonctions critiques d’Actiris, l’agence bruxelloise pour l’emploi. Des métiers pour lesquels les offres d’emploi sont nombreuses, mais qui peinent à trouver les profils adéquats.

Début de semaine, Actiris a publié la liste officielle des 106 métiers définis comme fonctions critiques à Bruxelles. Certaines nouvelles fonctions ont été ajoutées à la liste, par exemple les boulangers, bouchers ou encore agents d’entretien des parcs et jardins. La majorité des métiers sont présents sur la liste depuis plusieurs années, notamment des métiers du secteur non marchand dans l’enseignement, les soins infirmiers, les métiers de l’horeca (serveurs et employés de cuisine) et les métiers du secteur de la construction (ouvriers de voirie, installateurs sanitaires, maçons). Cette année, certaines fonctions ont également disparu de la liste, principalement dans le secteur de la vente.

Sur notre Antenne ce matin, David Clarinval (MR), ministre fédéral de l’Économie et de l’Emploi, estimait qu’Actiris était à la traine en terme d’accompagnement et d’orientation.”Surtout qu’il y a plusieurs centaines d’emplois disponibles à Bruxelles”, détaillait-il.

Les fonctions critiques sont-elles donc la solution pour relever le taux d’emploi à Bruxelles  ? Pas si simple, selon Romain Adam, porte-parole d’Actiris. “Il y a effectivement beaucoup d’emplois vacants à Bruxelles, mais ils requièrent des qualifications élevées. La problématique est connue à Bruxelles, les chercheurs d’emplois sont faiblement qualifiés et qui doivent donc monter en compétences pour pouvoir accéder à ces offres d’emplois. C’est le travail d’Actiris mais aussi de Bruxelles formation et tous les acteurs de l’accompagnement”, explique 

Ces métiers peuvent donner droit à une dispense de disponibilité pour les chercheurs d’emploi qui choisiraient de reprendre des études ou des formations dans ces filières, précise l’organisme régional chargé de la politique de l’emploi.

■ Interview de Romain Adam dans Le 12h30 au micro de Vanessa Lhuillier

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03 juillet 2025 - 13h32
Modifié le 03 juillet 2025 - 13h32

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