bool(false)

Ecolo prêt à s’asseoir à la table des négociations bruxelloises, mais à plusieurs conditions

Invitée ce matin dans Bonjour Bruxelles, Marie Lecocq, coprésidente d’Ecolo a réaffirmé la volonté d’Ecolo de s’asseoir à une table de négociation en vue de former un gouvernement en région bruxelloise. Mais plusieurs balises devront être respectées.

311 jours après les élections du 9 juin dernier, la Région Bruxelles-Capitale se trouve toujours dans l’impasse politique. Une situation qui n’a que trop duré pour Ecolo. Le parti qui avait pourtant annoncé une cure d’opposition, après l’échec des dernières élections, se dit prêt à entrer en négociation pour former un gouvernement bruxellois. Mais, les écologistes énnoncent déjà une série de conditions préalables.

► Lire aussi | Formation bruxelloise : Ecolo pourrait reconsidérer sa place dans l’opposition

D’abord, Marie Lecoq, coprésidente d’Ecolo, assure qu’il faudra “protéger la santé des Bruxellois“. On parle ici de protéger les friches, dont la friche Josaphat, mais aussi de ne plus reporter la LEZ, zone de basse émission. “On sait que cela a un impact sur la santé qui est très direct. 900 personnes meurent chaque année à cause de la mauvaise qualité de l’air à Bruxelles“, explique Marie Lecoq.

Ensuite, l’entrée d’Ecolo dans les négociations bruxelloises se ferait sans la N-VA, là rien de neuf. Les écologistes ne souhaiteraient pas non plus que le collège néerlandophone se retrouve minoritaire. Côté francophone, Ecolo pose une autre condition : que le MR et le PS soient autour de la table avec eux. “Sinon, on rentre à nouveau dans cette petite guerre. Au niveau communal, ils n’ont aucun problème à trouver des solutions. Mais, quand il s’agit d’en trouver pour les bruxelloises et les bruxellois. Nous voulons un gouvernement stable, il faut que tout le monde se mouille. Il nous faut un gouvernement d’union régionale.

► Lire aussi | Ecolo dans les négociations? “Avec ce projet et la N-VA, c’est non. S’il y en a un autre, nous serons là pour faire avancer les choses”

Des conditions qui ne faciliteront pas l’entrée en négociations d’Ecolo, mais c’est tout à fait normal pour leur présidente. “Il est quand même évident que si nous montons à une table de négociations, nous y venions avec des conditions. Sinon, de quoi viens-je discuter ?“, conclut-elle.

Interview de Marie Lecocq, coprésidente d’Ecolo, au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles

Partager l'article

16 avril 2025 - 08h33
Modifié le 16 avril 2025 - 16h15

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales