Les actionnaires vendeurs du RSC Anderlecht démentent la requête de Coucke

L’homme d’affaires a acheté le club il y a un an pour 59 millions d’euros. 

Marc Coucke a acheté le club de football d’Anderlecht il y a maintenant un an pour une somme de 59 millions d’euros. Aujourd’hui, il réclamerait aux vendeurs du club 4 millions d’euros. Selon lui, il y a trop de “cadavres” au RSCA, rapporte le journal Mediahuis. Il fait principalement référence aux clauses imprévues dans les contrats des joueurs, comme le dossier controversé Adrien Trebel. Selon Coucke,  le milieu de terrain valait au moins 10 millions d’euros, mais lors de la vente, il a été établi qu’il y avait une clause de rachat de 6 millions d’euros dans son contract.

Le club a actuellement 45 millions d’euros de dettes. Coucke souhaiterait récupérer une partie auprès des anciens actionnaires, qu’il considère comme coresponsables de la situation.

L’homme d’affaires demanderait réparation à tous ceux qui ont vendu plus de 1% et réclame 2.500 euros pour chaque part vendue, ce qui représente une somme d’environ 4 millions d’euros. Certains ex-actionnaires ont déjà accepté de payer, selon Belga.

“Quatre mensonges dans un article”

A noter que selon Marc Coucke, qui a brièvement commenté ces révélations en écrivant quelques lignes sur twitter, les articles en question contiennent des erreurs, qu’il qualifie de mensonges, au nombre de quatre, selon lui. “Quatre mensonges dans un article“, a-t-il en effet écrit. “Dans la course aux primeurs, les sources ne sont plus vérifiées. Et d’autres médias s’empressent arbitrairement de reprendre (ces mensonges, ndlr). Dommage. Le football a impérativement besoin d’une bonne presse, et je m’efforce de la respecter autant que possible“.

“Il n’y a pas de claim”

Dans un communiqué, les actionnaires du RSCA démentent et “regrettent les nouvelles parues ce matin dans la presse concernant l’actionnariat“. “Il n’y a pas de claim“, affirment-ils. Dans ce communiqué, ils affirment que vendeurs et acheteurs ont déjà convenu de régler une transaction commerciale d’environ 3 millions d’euros, si les informations transmises à l’acheteur au moment de la vente s’avèrent effectivement incomplètes.

Avec Belga

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06 février 2019 - 07h11
Modifié le 06 février 2019 - 12h12