Marc-Antoine Mathijsen pour “Les Engagés” : “Il manque cette transcendance, nos racines conventionnelles”

Marc-Antoine Mathijsen, candidat à la présidence du parti “Les Engagés” face à Maxime Prévot, souhaite apporter un supplément d’âme politique. Il était l’invité de +d’Actu sur BX1.

Marc-Antoine Mathijsen revient sur le parcours du Président à la tête des Engagés, Maxime Prévot. Pour le candidat en lice, un nouveau mouvement mérite un nouveau visage.Je crois qu’il est temps, avec un nouveau parti, nouveau statut, nouveau logo, peut-être aujourd’hui de changer de présidence et de lancer directement une nouvelle génération en politique“. Le candidat reconnaît les efforts et améliorations apportés au parti, par le Président actuel.

Rester fidèle aux valeurs

Malgré quelques changements de parcours en politique, Marc-Antoine Mathijsen souhaite rester fidèle à ses valeurs, celles d’être un centriste. Il fait partie du CDF (chrétien démocrate francophone), un élément qui semble poser des soucis dans sa candidature. Mais le candidat se défend en expliquant que ce n’est pas une histoire de chrétienté, mais de transcendance. “C‘est au nom des valeurs que je me présente en politique et non pour ma foi. La transcendance. Il y a 96% de l’humanité qui a besoin d’une transcendance dans la vie“.

Pour mieux présenter cette transcendance, le candidat propose un exemple, celui du Covid. “L’isolation des gens, les personnes âgées qui sont seules, elles ont besoin d’un sens dans la vie. Et c’est important cette fraternité. Et ça, c’est, par exemple, une des valeurs que j’ai envie de promouvoir en politique“.

Une campagne facile selon Marc-Antoine Mathijsen

Pour le candidat, les chances sont de son côté, car il souhaite apporter un supplément au programme du parti.  “Elle va être facile, je vais la rendre facile. Dans le sens où je vais toujours être dans le respect.  Et je salue le travail qui a été fait par “les Engagés”, le renouvellement, je prends 85% du programme de Maxime Prévot, mais il manque cette transcendance, il manque nos racines conventionnelles qu’on a portées pendant plus d’un siècle et ça, je ne veux pas jeter“.

Retrouvez ici l’intégralité de l’interview Marc-Antoine Mathijsen

■ Camille Paillaud / Une interview de Fabrice Grosfilley