Marathon de vitesse : comment la police contrôle les automobilistes
La vitesse excessive est l’une des principales causes d’accident de la route.
La police fédérale organise un marathon de la vitesse pendant 24h ce mercredi. Des contrôles sont effectués à différents endroits depuis 6h ce matin. Cet événement prend un écho particulier après l’accident à Strépy-Bracquegnies dimanche dernier, qui a coûté la vie à six personnes.
Ce mercredi, toutes les zones de police de la Région bruxelloise ont recours à des radars mobiles ou fixes pour soumettre les usagers de la route à des contrôles plus approfondis. “Nous avons un radar mobile qui se situe en amont et qui flashe les véhicules qui seraient en infraction. Ces véhicules nous sont indiqués et sont ensuite interceptés. Les personnes sont ensuite soumises à un éthylotest,” explique Matthieu Van Vaerenberg, commissaire de la zone de police Montgomery.
À la mi-journée, 4% des véhicules contrôlés par la police de la zone Montgomery étaient en infraction au niveau de la vitesse. Un record à 115 km/h a même été constaté, alors que la limite était à 50 km/h.
Un impact sur les vitesses
Cette 16ᵉ édition du marathon de vitesse a pour objectif de sensibiliser les usagers de la route. “Lors d’une édition précédente, on avait constaté une réduction de 3 à 7% de la vitesse sur les routes belges. L’annonce du contrôle vitesse a donc un impact sur les vitesses”, explique Benoît Godart, porte-parole de Vias. “L’objectif, c’est que le bon comportement adopté par les conducteurs aujourd’hui soit aussi adopté le reste de l’année“, ajoute-t-il.
En 2021, six personnes ont été tuées sur les routes bruxelloises.
A.D.
■ Reportage de Bernard Denuit, Charles Carpreau et Pierre Delmée