Manifestation de Youth for Climate à Bruxelles ce vendredi
Les jeunes de Youth For Climate seront de retour dans les rues de la capitale vendredi pour la première “grève scolaire” de l’année. Ils marcheront entre les gares Centrale et du Midi. Soutenue par plusieurs ONG, l’initiative s’inscrit en point d’orgue de la semaine européenne consacrée aux océans, au cœur des enjeux climatiques.
“En mettant l’accent sur la préservation de la vie marine, nous voulons rappeler que les océans subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement du climat“, explique Adélaïde Charlier, de Youth For Climate. Co-organisée avec le groupe d’activistes Extinction Rebellion, la marche est soutenue par plusieurs ONG et associations comme le WWF, BirdLife Europe ou encore Surfrider Foundation Europe.
Le rendez-vous est fixé à 13h30 à la gare Centrale. Les participants se mettront en marche vers 14h30 pour rejoindre la gare du Midi via le boulevard de l’Empereur, les rues des Alexiens et du Midi et le boulevard Maurice Lemonnier. Des embarras de circulation sont donc à prévoir. La police attend environ 3.000 personnes, selon la porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles Ilse Van de Keere.
L’année dernière, les marches en faveur du climat, inspirées par les grèves scolaires lancées par la suédoise Greta Thunberg, avaient rassemblé des dizaines de milliers de jeunes et moins jeunes dans les rues, formant une masse critique pour exhorter le gouvernement à agir de manière plus efficace contre le réchauffement climatique. “La mobilisation se poursuit désormais sous différentes formes”, indique Adélaïde Charlier. “Les marches sont moins nombreuses mais nous sensibilisons les élèves directement dans les écoles. D’autres actions suivront, elles sont encore en réflexion“, conclut-elle.
Dans quelques semaines, la jeune femme entrera comme stagiaire, avec Anuna De Wever, dans le groupe des Verts du Parlement européen. Alors que Youth For Climate s’est toujours revendiqué politiquement neutre, “c’est une porte d’entrée dans l’hémicycle européen, une manière pour nous de continuer à mettre la pression sur les élus“, justifie-t-elle. Si toutes deux pourraient céder leur place en tant que porte-paroles, elles resteront néanmoins des membres actives du mouvement.
Source/Image : Belga