Madame Moustache fait le bilan après l’incendie : “Au moins un an de travaux”
Malgré le défi qui s’annonce, les exploitants gardent l’espoir de rouvrir le club.
Près d’une semaine après l’incendie qui a touché Madame Moustache, c’est le moment de découvrir les dégats pour les exploitants de la boîte de nuit. Et les constats sont amers. “Selon les premiers éléments et les assurances, nous sommes partis pour au moins un an de travaux”, nous confie Maud Partouche, la co-fondatrice du bar. “Nous avons eu l’occasion de rentrer dans le bâtiment, casque et lampe de poche sur la tête“, explique-t-elle. “Et les dégats sont énormes. Tout doit être refait dans la boîte de nuit. Il y a même des risques d’effondrement de la coupole, qui était une pièce emblématique. Les flammes ont fait beaucoup de dégats. Ajoutez à cela l’eau pulvérisée par les pompiers pour éteindre l’incendie…”
► Reportage | Madame Moustache touché par un incendie
Malgré cela, Maud Partouche veut rester optimiste : “Les structures ne sont pas atteintes. Pour l’instant, nous sommes en contact avec des sociétés de nettoyage pour déblayer l’intérieur de l’établissement, mais les accès restent difficiles en raison du sinistre.”
Après une crise covid particulièrement compliquée pour le secteur de la nuit, Madame Moustache comptait renouer avec une saison exceptionnelle. “On était super motivés. Notre période faste va d’octobre à décembre. On était donc dans les startings-blocks. On venait d’acheter de nouveaux verres, de nouveaux t-shirts, et nous travaillions sur un concept de spectacle, pour anticiper un éventuel retour des mesures sanitaires…”
Point positif : les bureaux n’ont pas été touchés, tout comme les étages du bâtiment : “Pour l’instant, je suis donc plongée dans les documents administratifs… C’est un sentiment assez bizarre qui me rappelle nos galères de la crise covid”.
Elle assure toutefois qu’ils reviendront : “L’âme du lieu est toujours là. On va bosser pour retrouver Madame Moustache. Le propriétaire va reconstruire et réinvestirons les lieux.”
T.D., image : pompiers de Bruxelles