L’ordonnance sur le bien-être animal : une réelle avancée, pour les acteurs de terrain

Les animaux ont désormais un “statut spécifique d’être vivant doué de sensibilité, de propres intérêt et de propre dignité et bénéficie d’une protection” : voici le contenu d’une ordonnance tout juste adoptée par le parlement bruxellois. Le texte va-t-il permettre d’améliorer le bien-être animal?

C’est une déclaration politique d’intention, ça permet d’ouvrir les portes à la reconnaissance d’un statut pour animaux autre que celui d’être un objet, le cas jusqu’ici. Pour les vétérinaires c’est une réelle avancée, assure .

Satisfaction aussi du côté du refuge pour animaux la Croix Bleu : “L’officialisation de ce statut va permettre de renforcer les sanctions à l’égard des contrevenants. En tant que refuge nous sommes souvent confronté à des comportements inacceptables vis-à-vis des animaux.”, explique Mortimer VAN DER MEEREN, membre de ”La Croix Bleu de Belgique”

Encore faut-il que le texte soit traduit dans les actes. Aujourd’hui, c’est la loi de 1986 qui règle le bien-être animal. Un texte beaucoup moins restrictif. La nouvelle ordonnance prévoit des sanctions plus sévères, certes. Alexandre BONGARTZ : “J’espère que les graves atteintes seront poursuivies.” Pour l’instant, il y a peu de poursuite envers les particuliers.

Faut-il en arriver à mettre en place un permis pour pouvoir détenir un animal, comme en Région wallonne ? Excellente mesure!, répondent les deux invités. “Certaines personnes ne doivent pas avoir d’animal parce qu’elles ne sont pas capables de s’en occuper mais encore faut-il se doter des moyens de contrôle. ”

► Alexandre BONGARTZ, Membre de l’Union Professionnelle Vétérinaire et Mortimer VAN DER MEEREN, membre de ”La Croix Bleu de Belgique” sont les invités de M

M, le magazine de la rédaction, du mardi au vendredi à 18h25

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29 novembre 2018 - 19h31
Modifié le 29 novembre 2018 - 19h31