Les revenus propres de la Stib ne couvrent plus qu’un quart de ses dépenses
La vente des billets de la Stib ne couvre plus que 25% de ses dépenses. C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport d’audit publié par L’Echo ce mercredi. Selon ce rapport, les tarifs préférentiels destinés à un certain public constituent l’une des raisons du phénomène.
Selon un rapport du cabinet d’audit PwC publié dans L’Echo, les recettes propres de la Stib ne couvrent qu’un quart de ses dépenses, contre 45% en 2019. Cela est principalement dû aux différentes crises sanitaires et énergétiques : la baisse des recettes liées à la diminution de fréquentation et de la publicité, ainsi que l’augmentation de certains coûts liés à l’énergie ou encore des salaires.
L’auditeur ajoute que la non-indexation des tarifs depuis neuf ans et l’élargissement de certains tarifs préférentiels (notamment pour les jeunes ou les plus de 65 ans) ont également des conséquences dans la balance.
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Dotation de la Région bruxelloise
De son côté, la dotation de la Région bruxelloise a augmenté. Pour couvrir les tarifs préférentiels, elle est passée de 60 à 74 millions d’euros en trois ans, de 2019 à 2022. Au total, les dotation publiques de la Stib ont grimpé de 19%, pour arriver à plus d’un milliard d’euros pour 2022, écrit L’Echo.
Rédaction