Les retards dans les transferts de détenus de la prison de Haren impactent le travail de la justice

Le transfert des détenus de la prison de Haren entrave le travail de la justice. Ils ne sont pas transférés en temps et en heure, résultat : de nombreuses audiences sont reportées. Une situation que dénoncent plus de 200 signataires dans une carte blanche publiée dans La Libre. Selon eux, cela dégrade fortement les conditions de travail du personnel de justice.

Des détenus qui n’arrivent pas à temps, ou pas du tout, au Palais de Justice, cela beaucoup de problèmes : “S’il n’arrive pas dans les délais, vous devez généralement postposer le dossier. Cela va encombrer une autre audience ou d’autres affaires qui seront elles-mêmes reportées. Cela engendre un arriéré judiciaire“, déplore Denis Goeman, juge au tribunal de première instance de Bruxelles.

La cause de ces absences : les pénuries à la prison de Haren, notamment en matière de greffiers. On peine à rassembler les 80 détenus à transférer chaque jour. Cela concerne aussi les transports par la police fédérale, qui est également en sous-effectifs.

■ Reportage d’Arnaud Bruckner et Daniel Magnette

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14 mai 2024 - 17h54
Modifié le 14 mai 2024 - 17h54