Les représentants syndicaux des enseignants ont remis dix demandes-clés au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Il s’agit ici de rendre l’enseignement plus attractif et remédier à la pénurie d’enseignants.

Lors de cette rencontre au gouvernement de la FWB, représentants des syndicats socialistes, chrétien et libéraux de l’enseigment ont pu s’entretenir avec le ministre-président Pierre-Yves Jeholet (MR), la ministre de l’Éducation Caroline Désir (PS) et la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur Françoise Bertieaux (MR).

Selon Joseph Thonon de la CGSP-Enseignement, la discussion du jour a porté sur le salaire des enseignants et la taille des classes. De son côté, le gouvernement s’est dit bien conscient de l’enjeu, tout en rappelant la situation budgétaire délicate de la FWB. La pénurie des enseignants est une réalité dans de nombreux pays en Europe et ailleurs. C’est pourquoi les syndicats européens ont décidé de mener cette campagne transnationale sur base de revendications communes.

Pour rendre le métier plus attractif, ceux-ci préconisent notamment le soutien à davantage d’autonomie professionnelle, l’octroi de salaires compétitifs, un plus grand soutien aux profs en début de carrière et une meilleure prise en compte des questions d’égalité et de diversité pour le corps enseignant.

En signe de soutien à la campagne, les enseignants de la FWB sont invités à participer à un arrêt de travail dans leur école entre le 4 et le 13 octobre.

Interviews réalisées par Marie-Noëlle Dinant