Les kots à Bruxelles : des prix toujours plus élevés
Trouver un logement abordable sur Bruxelles est de plus en plus compliqué pour les étudiants.
Les kots sur Bruxelles sont de plus en plus chers et il est compliqué pour les étudiants belges ou internationaux de trouver un logement alliant l’abordable et la qualité. L’organisation étudiante Brik a mené une enquête pour l’année académique 2023-2024 sur le prix des logements étudiants à Bruxelles, sur 1000 étudiants. Un étudiant belge sur cinq a déclaré qu’il lui était difficile de trouver un logement convenable. Pour les étudiants étrangers, le chiffre s’élève à un sur quatre.
L’étude constate qu’un peu moins de la moitié des Belges vivent dans des kots. Les étudiants font donc le trajet jusqu’à leur établissement chaque jour. La principale raison étant des prix trop élevés dans la capitale.
En plus du prix, la demande est plus élevée que l’offre, ce qui rend la recherche d’autant plus compliquée. En 10 ans, le nombre d’étudiants à Bruxelles a augmenté de presque 50%.
“Je m’étais dit, j’ai failli abandonner, mais je me suis dit allez non on continue, on avance”, explique Isabelle, étudiante vivant à Auderghem. Mais pour son studio, l’étudiante débourse 800 euros. Pour payer le loyer, celle-ci est forcée de travailler. “Je me suis rendue compte que les prix valaient pas ce que je pensais…”
Le choix de la chambre partagée
Une solution face aux prix trop élevés des logements : la chambre avec cuisine et salles de bains communes. Ces chambres sont moins chères que les chambres avec salle de bain privée ou les studios, bien que moins confortables.
En 2022, Brik avait déjà fait une enquête et a pu constater une évolution. Les personnes interrogées paient 10 à 17 % de plus que lors de l’étude précédente. En 2023, un kot coûtait en moyenne 520 euros par mois. En 2022, la moyenne était de 452 euros. Pour une chambre avec sanitaires, il faut compter en moyenne 645 euros. Et pour un studio, 724 euros.
■ Reportage de Louise Pinchart, Frédéric De Heneau et Djop Medou Mvondo