Les étudiants pourraient revenir à 20% en présentiel dès le 15 mars
Parmi les nouvelles attendues, l’une d’entre elles devrait concerner l’enseignement supérieur. A partir du 15 mars, les cours en présentiel pourraient reprendre avec une capacité de 20%.
La ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny avait déjà annoncé dans la semaine sa volonté de permettre un retour le plus rapidement possible aux étudiants qui ne fréquentent plus les campus depuis fin octobre. Pour Chems Mabrouck de la FEF, c’est une bonne nouvelle qui doit maintenant devenir concrète pour tous. Il faut penser au bien-être des étudiants pour que tous puissent fréquenter à nouveau les campus.
Du côté des universités, on se prépare déjà depuis quelque temps à ce retour. A priori, cette fois, les étudiants de première année ne seront pas privilégiés. La priorité sera donnée aux travaux pratiques. Cependant, toutes les facultés doivent avoir ces possibilités et pas seulement les sections scientifiques. En tout cas, les universités se préparent. A l’ULB, on a par exemple installé des compteurs afin de savoir combien d’étudiants sont présents de manière quotidienne.
L’université propose aussi de participer au testing et au tracing des étudiants afin d’éviter l’apparition de cluster. Pour cela, des campagnes de dépistage avec des tests salivaires pourraient être régulièrement menées sur les campus. Les rectorats attendent les protocoles sanitaires précis mais ils se disent prêts pour un redémarrage le 15 mars.
Une bulle de kot
A priori, la bulle de kot devrait aussi être validée par le comité de concertation. Cela veut dire que les étudiants qui vivent ensemble pourraient partager des activités en groupe à condition de ne pas rencontrer d’autres bulles de kot et de ne pas trop retourner dans leur famille. Cette décision, revient à valider un fait qui se pratique depuis le deuxième confinement mais cela permettra aux étudiants de ne pas se faire verbaliser s’ils sont à plusieurs.
■ Interviews de Chems Mabrouck de la FEF et Alain Levêque, vice-recteur de l’ULB par Vanessa Lhuillier