Les demandeurs d’asile qui travaillent doivent quitter le réseau d’accueil

Afin de libérer des places pour les groupes les plus fragiles (mineurs, femmes et familles), les demandeurs d’asile qui travaillent doivent quitter le réseau d’accueil de Fedasil. C’est en tout cas la volonté de la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor (CD&V) qui a chargé l’agence fédérale pour l’accueil des réfugiés d’appliquer cette règle.

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Selon une enquête de la banque carrefour de la Sécurité sociale, environ 2.000 demandeurs d’asile ont un contrat de travail de longue durée. Qu’ils libèrent les places qu’ils occupent permettrait de soulager à court terme un système surchargé, selon la secrétaire d’Etat.

Les demandeurs d’asile concernés ont un mois pour quitter le réseau d’accueil.

Mardi, Nicole de Moor avait indiqué avoir mis sur la table du gouvernement un plan hivernal destiné à faire face à l’afflux de demandeurs d’asile. Ce plan prévoit une augmentation des capacités d’accueil mais aussi des mesures d’urgence alors que les demandes ne faiblissent pas.

En 2022, Fedasil a déjà ouvert plus de 5.000 places d’accueil et engagé 600 collaborateurs supplémentaires.

En raison de la surcharge des centres d’accueil de Fedasil, 21 réfugiés mineurs ont dû passer la nuit de mardi à mercredi à la rue, avait dénoncé mercredi l’organisation Vluchtelingenwerk Vlaanderen.

 

Belga – Photo: Belga

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13 octobre 2022 - 11h22
Modifié le 13 octobre 2022 - 18h00