Les demandeurs d’asile qui travaillent contribuent désormais à leur hébergement en centre
Depuis ce 1er juillet, les demandeurs d’asile qui disposent de revenus professionnels mais occupent toujours une place en centre d’accueil doivent contribuer à l’aide matérielle qu’ils reçoivent, a indiqué mardi le cabinet de la secrétaire d’État à l’Asile Nicole de Moor, confirmant une information de la VRT.
Cette obligation est inscrite dans un arrêté royal depuis 2011, mais sa mise en œuvre s’est longtemps heurtée à des obstacles politiques et juridiques, qui sont désormais réglés. Le montant de la contribution dépend des revenus de la personne concernée. Ainsi, un demandeur d’asile qui gagnerait 900 euros net par mois paierait 222,25 euros. Au-dessus de 1.500 euros par mois, la contribution s’élève à 50% du salaire.
Quelque 10.000 demandeurs d’asile ont un emploi à plus ou moins longue durée en Belgique. Les demandeurs d’asile doivent déclarer leurs revenus auprès du centre d’accueil, sous peine de s’exposer à une contribution plus élevée. En cas de refus de verser la contribution, le centre peut décider de restreindre les services voire mettre la personne dehors.
L’asile est accordé aux personnes qui craignent des persécutions en raison de leur “race”, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques, et qui ne peuvent compter sur aucune protection dans leur pays d’origine.