Les autorités appellent à ne pas se faire rembourser les stages annulés

En raison de la crise sanitaire et des mesures de confinement, toutes les activités organisées pour les enfants et les jeunes pendant les vacances de printemps ont été annulées. Pour éviter de mettre en péril les organisateurs de stages, le gouvernement appellent les parents, qui en ont les moyens, à ne pas se faire rembourser. Ceux là pourront bénéficier d’une réduction d’impôt.

Pour éviter que les organisations de jeunesse, les centres de vacances (plaines, séjours, camps) ainsi que les organisateurs de stages  ne rencontrent trop de difficultés financières, le ministre fédéral des Finances Alexander De Croo (Open VLD), les ministres francophones de la Jeunesse et des Sports Valérie Glatigny (MR) et de l’Enfance Bénédicte Linard (Ecolo) de la Fédération Wallonie-Bruxelles lance un appel au parent, “un appel la solidarité des parents” écrivent-ils. “Du moins ceux pour qui cela serait financièrement possible”. Les parents sont donc invités à ne pas récupérer les frais d’inscription pour les activités auxquelles ils ont inscrit leurs enfants.

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et pour encourager cette démarche, le gouvernement fédéral rassure : “les parents qui ne récupéreront pas leurs frais d’inscription continueront d’avoir droit à la réduction d’impôt dont ils peuvent normalement bénéficier pour des initiatives de loisirs (y compris les stages en matière de sport durant les vacances de printemps/pâques), et ce même si le camp ou le stage est annulé”. “Par ce geste, nous voulons encourager les parents qui le peuvent à soutenir les associations de jeunesse”, décore le Ministre Alexander De Croo.

“Les marges du secteur de la Jeunesse sont faibles, déclare la ministre Valérie Glatigny. Bien que les parents aient le droit de réclamer le prix d’inscription, nous leur suggérons de ne pas le faire si cela leur est financièrement possible”.

Attention ce n’est pas une obligation, les parents qui le souhaitent peuvent, bien entendu, toujours demander de récupérer les frais d’inscription.

“La crise que nous traversons suscite des inquiétudes importantes des professionnels de l’enfance et de l’accueil du temps libre. Si la Fédération doit assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces secteurs, la solidarité peut aussi s’exprimer au départ des parents qui en ont la possibilité”, conclut la Bénédicte Linard.

La rédaction

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31 mars 2020 - 12h07
Modifié le 31 mars 2020 - 12h07