L’école impactée depuis un an par la crise sanitaire

Ecoles fermées, examens de fin d’année annulés, décrochage scolaire massif, cours par internet, port du masque en classes: la pandémie de Covid-19 qui secoue la Belgique depuis un an restera à coup sûr de manière indélébile dans la mémoire des milliers d’élèves, d’enseignants et de parents qui auront dû traverser cette tempête.

Et au final, ce que cette crise sanitaire aura démontré, c’est la place centrale, capitale, jouée par les enseignants et l’école pour les jeunes générations.

Alors qu’on les imaginait bien contents de pouvoir lever le pied, on a vu, après quelques mois à peine d’hybridation, de nombreux adolescents exprimer – pétitions à l’appui parfois! – leur désarroi par rapport à ces cours à distance, au manque de contacts avec leurs profs et leurs copains de classe.

Bientôt le retour sur les bancs scolaires

“Ce que cette détresse montre, c’est qu’en réalité, avant d’être un lieu d’apprentissage, l’école est surtout un lieu de socialisation”, insiste Natacha Duroisin. “Les apprentissages sociaux qu’on y fait sont donc tout aussi importants, voire plus peut-être, que les apprentissages scolaires”.
Plus que les éventuels retards, c’est en effet les dégâts psychologiques de ce semi-confinement auprès des adolescents qui préoccupent aujourd’hui de plus en plus de spécialistes de la jeunesse.

Heureusement, leur calvaire va bientôt s’achever. Les 3e et 4e secondaires vont en effet retrouver leurs bancs d’école à 100% en présentiel dès le 29 mars. Leurs aînés de 5e et 6e les suivront au retour des vacances de Pâques, le 19 avril prochain

Belga / Image :BX1